Catherine Aimelet Perissol

« Quand adolescente, je décidais de « faire médecine », ma motivation secrète était de comprendre « comment ça marche ». « Ça » étant les comportements apparemment irrationnels qui me déconcertaient, les miens et de mon entourage : tristesse, colère, mensonge, peurs, incompréhensions, agressivité…

J’ai cherché intuitivement l’origine de ces tensions intérieures dans le fonctionnement biologique de l’être, plutôt que dans la psychologie traditionnelle. Et je me suis orientée vers une pratique clinique.

Aujourd’hui, je sais que les émotions sont liées à notre nature même et répondent à une logique de vie. Mon expérience clinique m’a convaincue qu’il est grand temps de leur redonner la place qu’elles occupent dans notre équilibre.

Nous avons trop longtemps cherché à les éviter, à la contrôler. C’est un fantasme dangereux. Il est plus réaliste (et plus efficace !) de nous en faire des alliées, de libérer leur potentiel.

Pour éviter une panne de voiture, il est vain de cacher les voyants lumineux du tableau de bord : ils sont là pour nous faire signal. Pour nous éviter, justement, la panne…

Je souhaite transmettre cette grille de lecture qui permet de ne plus être dupe de soi-même, de ne plus subir ses émotions, de devenir conscient et, pas à pas, l’auteur-acteur de sa vie.

Loin d’être un problème, les émotions sont une solution. »

Catherine Aimelet Périssol 

Après son diplôme de médecine obtenu à la Pitié-Salpêtrière, suivi d’une année de neurologie, Catherine Aimelet-Périssol s’installe comme médecin généraliste à Paris.

La confrontation, au quotidien, avec la maladie, la met face à une évidence : l’être humain est un tout, à la fois corps et esprit. Seule l’approche globale du vivant permet de vraiment soigner.

Elle se tourne vers ce que l’on appelle les médecines alternatives, suit un double cursus d’homéopathie et de naturothérapie à l’hôpital de Bobigny, se passionne pour l’instinctothérapie (l’alimentation crudivore, fondée sur le repérage du corps).

Elle est médecin homéopathe quand le hasard lui fait découvrir les travaux d’Henri Laborit et ce qu’il appelle « les comportements biologiques ». Elle se forme aux groupes Balint (des groupes de soutien thérapeutiques pour médecins et infirmiers), suit une thérapie et donne une nouvelle orientation à sa carrière : elle sera, désormais, psychothérapeute.

Une profession qu’elle définit comme l’accompagnement du travail d’auto-guérison intime et incarnée – et qu’elle continue d’exercer.

Sa compréhension globale de la souffrance physique et psychique, le trait d’union qu’elle établit entre la psychologie, l’homéopathie et la médecine, la conduisent à émettre l’hypothèse que, loin d’être un problème, l’émotion est une solution trouvée par le corps pour aider le cerveau à agir et à réagir.

« Je n’ai jamais arrêté d’étudier et de me former et je continuerai », dit-elle en souriant.

Elle poursuit, en parallèle, ses recherches sur le rôle des émotions. Elle comprend que celles-ci ont un langage et une logique. Elle fonde une méthode pour les comprendre : c’est la Logique Emotionnelle®.

En 2006, elle crée, avec Sylvie Alexandre Rochette, l’Institut de Logique Emotionnelle® (lien) dédié à la recherche, mais aussi à l’expérimentation des bénéfices de cet outil auto-pédagogique.

Constamment à l’écoute des derniers développements des neurosciences, ses recherches sont également nourries par sa pratique au cours d’entretiens individuels et de stages de développement personnel (qui enrichissent son approche dans la résolution des blocages), ainsi que d’ateliers de formation.